Les anomalies chromosomiques ( c’est-à-dire le nombre ou la structure anormaux des chromosomes dans l'ovule fécondé) sont la cause connue la plus fréquente de fausse couche. La probabilité de telles anomalies augmente considérablement avec l'âge, c’est pourquoi cette donnée est facteur important : à mesure que les taux de grossesse naturels diminuent, le risque de fausse couche augmente à partir de 35 ans. D’autres éléments peuvent également être considérés comme des facteurs susceptibles de provoquer des fausses couches (ou des fausses couches répétées) :
Le cycle menstruel d'une femme est contrôlé par des hormones. Un déséquilibre hormonal peut être à l'origine de fausses couches récurrentes. Les troubles hormonaux connus comprennent le syndrome du BCP, l'hypothyroïdie et les troubles de la progestérone.
Chez les femmes souffrant de troubles de la coagulation, des problèmes de circulation sanguine vers le placenta peuvent survenir pendant la grossesse. Ce manque d’irrigation peut entraîner une fausse couche.
Dans de rares cas, le système immunitaire de la mère réagit mal à l'ovule fécondé, rejetant l'embryon comme s’il s’agissait d’une corps étranger.
Les nœuds musculaires de l'utérus peuvent parfois affecter la croissance du fœtus. Chez certaines femmes, cette singularité augmente le risque de fausse couche.
Les grossesses prenant fin avant que le fœtus ait atteint un poids de 500 g sont appelées fausses couches.
Selon les directives de l'OMS, toutes les grossesses interrompues de façon non intentionnelle avant la fin de la 27e semaine de grossesse sont considérées comme des fausses couches.
• Environ 80 % des fausses couches surviennent avant la fin de la 12e semaine de grossesse.
Le risque de fausse couche est plus élevé si la femme a déjà fait une fausse couche. Il augmente proportionnellement selon le nombre de fausses couches précédentes.
Chez les 20 à 25 ans, le risque de fausse couche est en moyenne de 9 %, tandis que les femmes de plus de 45 ans présentent un risque d'environ 75 %.